Le coefficient de frottement

Bonsoir

Après avoir ouvert la porte au monde de l'asservissement,
j'ouvre la porte au monde de la 'séparation électromécanique'
J'ai deux projets 'volants' incluant ce fonctionnement

Déjà imaginons une pièce à fond plat posée sur une surface,
avec en prime une force Fp qui l"appuie sur cette surface (à la verticale)
Pour faire glisser cette pièce le long de cette surface,
il faut exercer une force Ff sur la pièce (à l'horizontale)

Bien sûr, on suppose que la pression de contact (force Fp divisée par surface de contact S)
n'excède pas une certaine limite
En effet il ne faut pas que la pièce entre dans la surface (comme une empreinte)

Cette force Ff est liée à la force Fp par un coefficient nommée 'coefficient de frottement'
Il ne dépend que de la nature des matériaux
Il est de 0.6 à 0.8 pour P V C contre métal et de l’ordre de 0.2 pour métal contre métal
Le graissage ou huilage permet de le diminuer jusqu ’à 50 %, mais ne l ’annule pas

Il faut en effet regarder au microscope, une pièce (ou surface de métal) passée
à la rectifieuse, ayant un état de surface type 'miroir'
Ce regard donnera une chaine de montagnes

A la surface de contact, deux ensembles de reliefs s ’emboîtent
Le matériau le plus dur entre plus profondément dans le plus tendre
Cet enchevêtrement des aspérités crée le phénomène de frottement

La méthode de la 'pente' permet de déterminer expérimentalement ce coefficient
Si on incline cette surface jusqu'à ce que la pièce glisse,
et si on relève l'angle d'inclinaison correspondant,
alors la tangente de cet angle donnera le coefficient de frottement

J'ai déjà fait fonctionner ce type de 'séparation' (ayant un moteur réducteur type 'modélisme')
et cette étude est pour moi indispensable pour ce faire

Génial

Tu vas nous faire une belle fusée !